C'est quoi le Kendô ?
Le mot samouraï signifie celui qui sert .Le samouraï est au service d'un seigneur.Il est uni à ce seigneur par un code qui exige une loyauté absolue. Le Bushi combat à cheval, revêtu d'un heaume et d'une armure souple faite d'étroites bandes d'acier liées entre elles par des cordes ou des pinces. Seul le samouraï est autorisé à utiliser les armes suprêmes de la guerre. Sur le champ de bataille, il portait le sabre de cavalerie, le Tachi (parfois son katana) et un Tanto. le Katana était un long sabre à deux mains. Le wakizashi, un sabre court, était appelé '' le gardien de l'honneur du samourai '', et était utilisé lors du seppuku. C'est une arme riche de sens et de symboles.

L'héritage des samouraïs: l'escrime japonaise
Le mot samouraï signifie « celui qui sert ». Guerrier au service d’un seigneur, il devait une loyauté absolue selon le code du Bushidô. Combattant à cheval, protégé d’une armure souple, le samouraï portait des armes emblématiques : le tachi, le katana, le tanto et le wakizashi, ce dernier considéré comme « gardien de l’honneur », utilisé notamment lors du seppuku.
Au-delà du combat, le katana représentait un symbole spirituel. Les samouraïs perfectionnaient leur art dans les écoles de kenjutsu, puis, avec la paix instaurée au XVIIe siècle, la pratique évolua vers une approche plus intérieure, influencée par le confucianisme et le bouddhisme zen. Le sabre devint un outil d’élévation personnelle autant que de combat.
Cette évolution donna naissance au kendô, qui s’imposa après la disparition des samouraïs en 1868. Devenu discipline obligatoire pour la police et les étudiants au début du XXe siècle, il s’est perpétué jusqu’à nos jours. Bien que transformé, il conserve l’esprit d’origine : progresser et s’améliorer à travers la voie du sabre.
Le Kendo en France
Le kendô s'installe en France dans les années 50. La FKR (France kendô renmei) puis la FFK (Fédération française kendô) et pour finir la Fédération Française de Judo (FFJDA) par l'intermédiaire du Comité national de kendô (CNK) prirent en main le développement du kendô français. Actuellement, environ 5000 personnes pratiquent le kendô chaque année.
La pratique du Kendo
Le kendô, en digne héritier des samouraïs, nécessite un engagement total et sincère du corps et de l'esprit. Aucune contrainte ne retient le kendôka dans l'exécution de son geste ; il porte ses attaques en libérant son physique et son mental, acquérant ainsi une plus grande confiance en ses moyens et se façonnant une personnalité plus forte dont il tirera profit dans la vie quotidienne.

L'étiquette
Celles-ci furent codifiées au début du XXe siècle. De prime abord, elles sont relativement simples. Les kenshi se faisant face en kamaé, il sagit de porter ses attaques sur les parties du corps protégées par l'armure : le men (tête), les koté (poignets), le do (les flans) et pour les plus chevronnés le tsuki (coup d'estoc, de pointe) à la poitrine. Mais leur mise en place comme leur réalisation nécessite plus qu'une simple frappe. Tout comme la coupe au katana implique un véritablement engagement du corps et de l'énergie, une frappe nest techniquement valable que si elle respect un ensemble de règles très strictes. Enfin, le travail du sabre passe aussi par l'étude des katas, au bokken.
Les techniques
Cet aspect du kendô déroute parfois le débutant. En effet, tous les cours de kendô commencent et finissent de la même façon : le respect rigoureux de l'étiquette, qui na pratiquement pas changé depuis des générations, permet au pratiquant d'acquérir une attention, une concentration - obligatoire - de tous les instants.Elle permet aussi de ne pas s'écarter de la tradition : le kendô est, et demeure, une discipline martiale japonaise. Les ordres sont donnés en japonais (comme, d'ailleurs, tous les ordres à l'intérieur du cours).
Sei retsu = alignez vous
Mokuso = méditation
Mokuso yamé = fin de la méditation
Sensei ni rei = salut au professeur
En fin de séance, après le salut au professeur, on ajoute le salut aux partenaires d'entraînement : otagaî ni rei
Les Kendô no Kata
Le kendô peut s'enrichir de la pratique des KORYU, ou Écoles Anciennes, d'où l'intérêt du kendô no kata. La pratique de kata insiste davantage sur la perfection des mouvements. C'est pour cette raison que sur le plan de la pureté technique, elle se place au dessus du kendô au shinai. L' étude de ces katas, dont la connaissance et l' exécution parfaite est demandée à chaque passage de grade, permet au kenshi d être toujours en contact avec la réalité dun véritable combat : chaque kata (7 au bokken, 3 au kodachi) correspond à une situation type, et nécessite la même rigueur que toute les techniques au shinaï.
La Fédération Japonaise de kendô définit comme suit les effets des katas :
Développe l'aptitude à trouver la direction correcte des datotsu et à exécuter les uchi et les tsuki sans rupture d'équilibre. Compréhension de l'intervalle correct d'attaque entre les partenaires, le MAAI contribue à rendre les mouvements du corps plus logiques et plus efficaces en raison dune agilité, dune précision et dun naturel plus grand. Contribue à rendre les mouvements du corps plus logiques et plus efficaces en raison dune agilité, dune précision et dun naturel plus grand. L' objectif dans les katas étant de COUPER et non FRAPPER ou TOUCHER, et sans avoir de protection, la tension qui en résulte leur permet d'entrer plus profondément dans le kata et améliore leur concentration.
Développe une sorte de fierté (KIGURAI), dune dignité que lon retrouve chez les pratiquants sincères. Elle permet aussi au pratiquant d'étudier et de perfectionner les bases du kendô : le shiseï, le zanshin, le metsuké, la respiration... Ajoutons que la compréhension et la pratique, sans affectation de l'étiquette propre au kata, favorise le REIGI, c'est-à-dire l'attitude juste par rapport à un partenaire et par extension aux autres
L'équipement du Kendô

Au début de la pratique, le kendo ne nécessite guère d'investissement. Une simple tenue de sport est suffisante. Le sabre de bambou est prêté pour les premières séances par les clubs. Néanmoins, si la pratique devient régulière, il est conseillé d'investir un peu plus tard dans un hakama et un kendogi. Enfin, lorsque la technique s'est affinée, arrive le moment où le kenshi porte l'armure complète : c'est à partir de cet instant que commence l'étude approfondie du combat de kendo Du katana au bokken du bokken au shinai, la finalité reste la même : trancher l'adversaire. Les siècles passant, les occasions de se battre diminuant, il fallut trouver d'autres façon de s'entraîner et de permettre un engagement totale, afin de reconstituer une véritable opposition, que le travail en kata ne permettait pas.

Les armes
Pour la pratique du Kendo, le katana est remplacé par le Shinai composé de quatre lames de bambou (on utilise aussi parfois des matériaux synthétiques) reliées entre elles par des pièces de cuir. Cette arme est suffisamment souple pour ne pas causer de blessures aux pratiquants. Sa longue poignée, Tsuka, permet le maniement de l'arme avec les deux mains.Lors de la pratique des katas, on utilise un sabre en bois : le bokken, ou bokuto, est une arme véritable. Son utilisation se fait toujours avec un contrôle total de ses gestes. Il arrive (rarement) que les katas soient présentés avec des katanas par les maîtres japonais.
Afin de porter les coups sans risquer de blesser l'adversaire (et den recevoir sans conséquence) l'armure de kendo s'est développée et améliorer au cours des années. Celle-ci se compose dun casque (men), dun plastron (do), des gants (koté) et dun taré (protection pour les hanches). Seul le men, le do et les koté reçoivent les frappes.Il faut bien admettre que le développement des protections et la restrictions des attaques aux zones du corps uniquement protégées, amenèrent nécessairement des éléments sportifs dans la pratique.
L'armure
Pour plus d'informations
site du Comité National de Kendô
Pour trouver un club pour cette discipline
L'annuaire des clubs d'arts martiaux et sports de combat
Sources : www.kenyu.fr